Compte rendu du café des parents sur le Burn-out parental animé par Anne-Sophie Joly, psychologue.
Signification du terme « burn-out » : Se consumer / épuiser ses réserves
c’est une fatigue physique et psychique.
Il peut survenir à n’importe quel moment, que se soit au premier enfant ou au 3ème par exemple. Il concerne les hommes et les femmes.
63% des mamans qui travaillent se sentent épuisées, 70% des tâches parentales sont faites par les mamans.
Chercher à tout bien faire, à être « parfaite », à « réussir sa famille », on se met une grosse pression sur l’épanouissement et la réussite, tout cela contribue au burn-out.
Il faut faire attention à ce que l’on peut entendre, y compris de certains professionnels. Etre parent c’est difficile !
Les signes d’alerte :
Envie de fuir la maison, pas envie de rentrer chez soi. Tout devient corvée avec les enfants. Envie de passer les enfants par la fenêtre. L’angoisse de ne pas y arriver. Avoir des difficultés à déléguer, ne pas dire « je n’y arrive plus ». On continue jusqu’à l’épuisement. Cela se caractérise également par la perte de relation avec l’entourage, le sentiment de solitude profonde. On se trouve des tas de bonnes raisons d’être hors de la maison.
Une des conséquences du burn-out est la maltraitance.
La grande difficulté, c’est réussir à dire « je n’en peux plus, je suis épuisée ! »
La première étape pour en sortir, c’est se reconnecter à soi, prendre soin de soi (est égal à prendre soin de ses enfants). Il est important de pouvoir partir en week-end, au resto sans les enfants.
On peut solliciter des places d’urgence en crèche, aller voir son médecin pour se soulager.
Il est important de se faire des journées « off » : journée ou on ne fait rien, pas de programme établi. On se fait une soirée plats préparés, journée pyjama, diner céréales…
Il faut apprendre à déléguer, ne pas avoir honte, se dire que c’est pareil chez les autres.
Essayer de trouver des ressources, de l’aide auprès des proches si c’est possible. Leur laisser les enfants pour la journée, le week-end, un après midi shopping, détente…
Si vous sentez le ras le bol vous envahir, n’hésitez pas à en parler, c’est un énorme pas pour en sortir. Si vous connaissez quelqu’un qui est épuisé, proposez lui votre aide, parlez-en avec lui… la relation avec l’autre est capitale.
Vous trouverez pour vous guider une bibliographie non exhaustive.