L’ACERAM, l’APEL et la Clé du Chat Chevré ont organisé une conférence animée par Bérangère Baglin, formatrice et conférencière en communication relationnelle. Elle est venue nous éclairer sur l’apprentissage de l’autonomie que nos enfants soient bébés où en fin d’élémentaire. L’autonomie s’acquiert tout au long de notre enfance !
Elle anime aussi un club parents à Melesse.
1. L’attachement :
Première figure d’attachement : celui ou celle qui est le plus disponible pour l’enfant. Pour créer du lien l’affection est essentielle ! La carence relationnelle est à l’origine de certains troubles. La relation à l’autre est un besoin vital, même avant le début du langage.
De la naissance à 2 mois = babillage, vocalisation. Les pleurs permettent de ramener l’adulte près de l’enfant.
A 2 mois, il s’accroche, puis 4 pattes = proximité = se développe ainsi la sécurité de base de l’enfant.
Plus on développe la sécurité affective, plus l’attachement est sécurisé, plus il est capable de se détacher.
Pour pouvoir s’endormir, il faut que le réservoir affectif soit rempli. Ils ont besoin de se regonfler avec du lien affectif. Il faut développer ce lien même avec les plus grands qui le montrent moins.
Pacifier sa relation au temps : ralentir le rythme pour pouvoir être disponible à 100% pour ses enfants même quelques minutes.
Quand l’enfant retrouve sa figure d’attachement il dépose toutes les émotions de la journée.
Il faut savoir accueillir les émotions de l’enfant, lui montrer de l’empathie. Il ne faut pas confondre l’enfant et son comportement.
Il faut éviter les messages toxiques comme « tu n’as pas rangé ta chambre » mais plutôt parler avec le « je » : « j’apprécie quand tu ranges ta chambre ».
2. Vers l’autonomie
Plus on béquille les enfants moins on leur rend service, il ne faut pas faire à sa place.
Poser un cadre, à l’intérieur du cadre, ça bouge et puis il évolue.
Quand ils sont petits, il faut adapter l’environnement pour favoriser l’autonomie comme l’habillage, l’épluchage, mettre la table…
Pas d’échecs, que de l’apprentissage. Il faut éviter de les laisser dans la peur.
Attendre que l’enfant s’assoie seul plutôt que mettre des coussins derrière lui = autonomie de l’apprentissage.
Attention également à ce que l’on communique autour de l’alimentation, il faut savoir écouter un enfant s’il n’a plus faim.
Quand un enfant est triste : juste l’écouter, lui dire que s’il a envie de parler il peut, quand il veut.
Verbaliser les émotions du plus petit, par exemple : « tu es triste de te séparer de ta maman » et l’inviter à faire autre chose.
Voici également quelques ouvrages pour les petits dont Bérangère Baglin nous a conseillé la lecture :
« au coeur des émotions de l’enfant », « j’ai tout essayé », « il n’y a pas de parents parfaits » d’Isabelle Filliozat.
Nous vous proposons également Bibliographie Autonomie.